Actualités de nos partenaires

Le 20/08/2025

Voici les dernières actualités de nos partenaires : l'AFMD du Gard et le Collectif Histoire et Mémoire.

AFMD du Gard

Le 1^er septembre dans les Arènes de Nîmes : Évocation du discours du bâtonnier Charles Bedos

Ce discours fut prononcé dans les arènes de Nîmes le 1^er septembre 1945 devant 7 000 personnes, il y aura 80 ans jour pour jour le 1^er septembre 2025.

Libéré le 8 mai 1945 du camp de Mauthausen, Charles Bedos passe tout l’été à rencontrer plus de 200 déportés de tous les camps afin de rédiger ce discours mémorable.

L’actualité mondiale prouve, s’il en était encore besoin, que le travail de mémoire est plus que jamais indispensable.

Ouverture des portes : 19h45 – début de la représentation 20h30 précises.

Pour des raisons de sécurité, la jauge est de 500 places. Entrée gratuite. Flyer ci-dessous.

Flyer invitation 80eme Anniversaire Discours Charles Bedos (4.54 Mo)

Charles Bedos était un avocat engagé et résistant durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943 Il a prend la défense de Jean Robert et Vincent Faïta, deux jeunes militants communistes jugés pour faits de résistance contre l’occupant nazi et le régime de Vichy.

Ils sont condamnés à mort par la section spéciale de la cour d’appel de Nîmes le 29 mars 1943, pour faits liés à la résistance et exécutés le 22 avril 1943.

Charles Bedos est arrêté par la Gestapo en mars 1944 pour son soutien à la résistance. Il est ensuite déporté à Mauthausen dont il revient en mai 1945.

Jean-Paul Boré, président de l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Gard, fait chevalier dans l’Ordre national du mérite

Le vendredi 27 juin, à la Maison des associations à Nîmes, Patrick Bellet, le défenseur des droits dans le Gard a remis à Jean-Paul Boré les insignes de chevalier dans l’Ordre national du mérite.

Article Midi Libre

Collectif Histoire et Mémoire

**Donation de la statue de Bernard Lazare* à la ville de Nîmes, le 14 juin au Carré d’art de Nîmes.**

Une première statue avait été érigée à sa mémoire de Bernard Lazare en 1908, mais dégradée par des antisémites et démantelée en 1942. A la libération, les débris furent ensevelis sous la pyramide du monument des Martyrs de la Résistance avenue Jean Jaurès à Nîmes.

Le Collectif Histoire et Mémoire décide en 2024 de récolter des fonds pour la reproduction à l'identique de la statue de Bernard Lazare et en 2025, et le 14 juin 2025 fait don de la nouvelle statue à la ville de Nîmes. Cette statue sera ensuite placée dans les jardins de la fontaine.

Article du Midi Libre

Bernard Lazare (1865-1903) naît à Nîmes en 1865 dans une famille juive et française de longue date. Sous le nom de Lazare Bernard il devient à Paris une figure intellectuelle et politique majeure de la fin du XIXe siècle en France. Écrivain, critique littéraire, journaliste, il collabore à plusieurs revues d’avant-garde.

En 1894 il publie "L'Antisémitisme, son histoire et ses causes". La même année Mathieu Dreyfus cherche un écrivain prêt à s’engager pour défendre la cause de son frère Alfred. Il prend contact avec Bernard Lazare qui en 1896 publie « Une erreur judiciaire : La vérité sur l’affaire Dreyfus », devenant le premier intellectuel à défendre publiquement Alfred Dreyfus, bien avant Émile Zola, « le premier des dreyfusards, celui dont sont issus presque tous les autres » (Léon Blum).

Plus tard, Bernard Lazare tente d’alerter l’opinion sur le sort des juifs roumains et russes, des Arméniens, prend position contre la politique anticléricale de Combes, au nom de la liberté. Pour ses amis il est le modèle de la conscience libre.

Droit à l'image Photo Bernard Lazare /

Par unknown — http://www.judaisme-alsalor.fr/perso/dreyfus/blazare/blazare.htm,

CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1165687